Avec des frais de scolarité entre $9,000 et $10,000, il n’y a que deux enfants boursiers pour environ 90 élèves. Il s’agit essentiellement de familles françaises. Peu sont installées sur le long terme, la plupart sont en contrat d’expatriation. L’école est notamment tributaire des aléas de la crise dans le domaine de l’automobile.
Avant l’arrivée des participants à la réunion publique, Marc Billon m’a informée que les services consulaires sont insuffisants, avec seulement deux ou trois permanences par an des services de la chancellerie du Consulat de Chicago. Le Consul honoraire n’étant pas français, il ne peut pas établir de procurations ni la plupart des actes d’état civil. Par ailleurs, il n’y a pas de ressources distribuées sur Detroit dans le domaine culturel, alors que dans ce bassin on trouve la deuxième communauté française du Midwest (en poids démographique) après l’agglomération de Chicago.