Groupes d’amitié interparlementaires

 Au travail pour resserrer les liens entre l’Assemblée nationale et les Parlements américain et canadien

Le travail parlementaire comporte des facettes moins connues par le grand public que le débat sur les textes de loi. Peu de gens savent par exemple que l’Assemblée nationale a aussi une politique de relations internationales extrêmement développée, et que celle-ci n’est pas seulement le fait de son Président, mais aussi des groupes d’amitié composés de députés et qui font vivre au jour le jour les relations bilatérales de notre assemblée avec les parlements de plus de 60 pays.

En tant que députés des Français établis hors de France, mes collègues et moi avons nécessairement des liens privilégiés avec les pays composant notre circonscription. Toutefois, nous n’avons pas de rôle officiel de représentation de l’Assemblée nationale dans son ensemble vis-à-vis des autorités locales. Les groupes d’amitié, en revanche, sont officiellement mandatés pour prendre contact avec leurs collègues de l’étranger et faire vivre la relation interparlementaire.

J’avais demandé bien entendu à m’impliquer dans les groupes d’amitié avec le Canada et les Etats-Unis. J’ai eu la bonne nouvelle d’apprendre que je serai Présidente du groupe d’amitié France-Canada et que j’avais été choisie par mon groupe politique pour être candidate à la Vice-Présidente du groupe d’amitié France-Etats-Unis, présidé quant à lui par Jean-François Copé. Je ferai de mon mieux pour faire profiter l’Assemblée de ma connaissance de ces deux pays.