Dépêche AFP 29 décembre 2014

Réactions politiques aux législatives anticipées en Grèce

– Corinne Narassiguin, porte-parole du PS : « La dissolution du parlement grec confirme que la politique budgétaire de chaque pays de la zone euro doit être adaptée à la situation particulière du pays. Le redressement financier d’un État ne peut pas se faire au détriment de la justice sociale sans causer l’instabilité politique, et par conséquent l’incertitude économique. Ne jouons pas les Cassandre comme le fait l’UMP, ne cédons pas au populisme triomphant comme le font le FN ou Jean-Luc Mélenchon, souhaitons plutôt aux Grecs qu’à l’issue des prochaines élections législatives anticipées, l’émergence d’une majorité stable et cohérente permette de sortir de la crise politique actuelle » (déclaration à l’AFP)

– Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France: « Les élections législatives anticipées que le Premier ministre grec a été contraint d’organiser vont permettre à ses concitoyens de s’exprimer enfin dans les urnes (…) D’ici à quelques semaines, les Grecs, plus heureux que les Français, ont l’occasion historique de donner un coup d’arrêt à la dictature de l’euro, à la déflation et à la récession à laquelle les condamnent les directives de Bruxelles, l’inflexibilité de Berlin, les ukases de la troïka. La révolte des peuples, le réveil des peuples, ne sont ni de gauche ni de droite. Au-delà des clivages traditionnels et dépassés, Debout la France est aux côtés de ses amis du parti des Grecs indépendants alliés à Syriza. Nous souhaitons leur victoire et nous appelons de nos voeux la mise sur pied d’une large coalition gouvernementale associant tous les patriotes qui luttent à Athènes, comme nous luttons à Paris, pour l’indépendance, la souveraineté et la prospérité de leur pays. » (communiqué)

– Pierre Laurent, secrétaire national du PCF: « Une nouvelle ère pour le peuple grec et pour l’Europe est à portée de main. Syriza, dont le programme répond aux urgences sociales et formule des propositions pour redresser le pays, est en tête de tous les sondages. Sa victoire, que je souhaite ardemment, serait non seulement un espoir mais aussi la première pierre d’une solution commune et de progrès pour tous les européens qui souffrent. Dans la gauche européenne réside l’issue positive à la crise en Europe. Je souhaite un plein succès à mon ami Alexis Tsipras et à Syriza. Jusqu’aux élections, le PCF informera les Français et combattra les pressions sur le peuple grec d’où qu’elles viennent. » (communiqué)