Dépêche AFP 31 décembre 2014

Nouvelles réactions politiques aux voeux de Hollande pour l’année 2015

– Marine Le Pen, présidente du FN: « Les Français peuvent légitimement se poser la question: quelle est désormais l’utilité des voeux présidentiels ? Parler pour ne rien dire réduit cet exercice à quelques moments de « com » sans fond ni vision (…) Enfin il n’aura fallu que quelques minutes pour que Francois Hollande évoque, en des termes toujours méprisants, le Front National et l’ensemble des patriotes qui refusent le démantèlement de la France, de sa souveraineté, de son identité, et de sa prospérité. L’obsession présidentielle pour le FN, cette fébrilité palpable, rassurent toutefois sur un point : même au sommet de l’Etat, on craint l’ascension de notre mouvement, et on mesure à quel point il se rapproche du pouvoir ». (communiqué)

– Jean-Luc Mélenchon, leader du Parti de gauche: « Un bavardage plus agité que d’habitude. Le travail du dimanche, un coup de jeune ? Le coup de pied aux fesses, ce sera nous. #VoeuxPR » (tweet)

– Parti de gauche: « Les troisièmes voeux de François Hollande n’auront été qu’un numéro supplémentaire de communication et de rabâchage auto satisfait. Agité alors qu’il se voulait +combatif+, le président de la République a fait appel à la grandeur de la France pour essayer de faire oublier la petitesse de sa politique. Alors que tous les signaux sociaux et économiques sont au rouge, il a assumé son bilan et les mesures à venir en 2015 dont l’application du pacte de responsabilité et la loi Macron. Contrairement à l’an dernier, il s’est cependant gardé de toute promesse sur la baisse du chômage et de reprise économique. » (communiqué)

– Corinne Narassiguin, porte-parole du PS: « Je crois que le président a bien fait de rappeler ce soir qu’il faut avoir confiance en la France … c’est important , c’est le rôle du président de dire aux Français pourquoi ils ont raison d’avoir confiance et d’être fièrs d’être Français et de la France » (à France Inter)

– Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente déléguée de l’UMP: « François Hollande: le néant, c’est maintenant. Qu’ont pu penser des voeux de François Hollande ce soir les 180.000 nouveaux chômeurs de l’année 2014 ? Qu’ont pu penser des voeux de François Hollande ce soir les très nombreux Français qui ont vu leurs impôts augmenter en 2014? Qu’ont pu penser des voeux de François Hollande ce soir les Français qui subiront dès demain la hausse de tous les tarifs publics? (…) Dans un bureau vide, il nous a tenu un discours vide: vide de projet, vide d’annonce, vide d’espérance. » (communiqué)

– Eric Woerth, ancien ministre UMP du Budget: « Personne ne dénigre la France!! Beaucoup n’ont pas confiance en #Hollande. Ce n’est pas du tout la même chose! #VoeuxHollande (tweet)

– Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France: « +Français, je suis content de moi +, ainsi pourrait se résumer la partie de son allocution, consacrée à son action passée. S’étant adressé des félicitations que rien ne justifie, le président de la République a distribué des promesses que rien ne garantit. Le chef de l’Etat n’a pas cru devoir commenter l’annonce faite il y a quelques jours par son Premier ministre des sacrifices qui nous attendent dans les deux ou trois années à venir. De même n’a-t-il pas cru nécessaire de mentionner la cascade de mesures qui, en cette année nouvelle, portent atteinte au niveau de vie et au pouvoir d’achat des Français: hausse des tarifs du gaz, de l’électricité, du diesel, des transports publics, des prélèvements sur les retraites, des timbres et de la redevance. » (communiqué)

– Marielle de Sarnez, numéro 2 du MoDem: « Ce soir François Hollande n’a apporté aucun élément nouveau, aucune perspective qui permette de fixer l’action et de donner un sens (…) Quand il fait le bilan de l’année passée, il en porte une appréciation très satisfaite qui ne correspond en rien au sentiment qu’en ont les Français pour lesquels la vie est de plus en plus difficile. La seule réforme qu’il met en avant est celle de nos territoires dont tout le monde sait qu’elle n’apportera à nos régions ni lisibilité, ni efficacité, ni même économie. » (communiqué)

– Guillaume Lacroix, numéro deux du PRG: « Au Parlement comme au gouvernement, les Radicaux de gauche soutiendront toutes les réformes en faveur d’un modèle économique permettant d’assurer performance et simplification, responsabilité du patronat, développement et capacité d’investissement de tous les territoires notamment ruraux. C’est à ce prix que nous remporterons le combat pour l’emploi qui doit rester la grande cause du quinquennat. » (communiqué)