Dépêche AFP 9 juin 2015

Réactions politiques mardi au plan gouvernemental en faveur de l’emploi dans les PME:

– Corinne Narassiguin, porte-parole du PS : « Il faut tout faire, car les TPE et PME sont celles qui créent le plus d’emplois », « Etre socialiste ne veut pas dire qu’on est anti-entreprises ». (Talk Le Figaro)

– Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée : « On a un Premier ministre dans le corner, pris sur deux fronts: fiscal et de l’emploi. On a deux lois (Rebsamen et Macron) qui ne répondent pas aux préoccupations. Donc on lance un coup de com et dans 15 jours-trois semaines on imaginera encore autre chose » (lors d’un point-presse)

– André Chassaigne, chef de file des députés Front de gauche : « Ce que propose Manuel Valls est un copié-collé de ce que propose Nicolas Sarkozy. Si un gouvernement de droite avait proposé cela, l’ensemble de la gauche se serait dressé et serait monté au créneau » (lors d’un point-presse).

– Philippe Vigier, président du groupe UDI à l’Assemblée: « Ces mesures montrent qu’il y a de l’affolement, sans aucune coordination et au milieu de la discussion de la loi Macron qui était censée relancer l’activité et la croissance (…) Un certain nombre de mesures sur les PME-TPE, mais sur les seuils, ils s’arrêtent au bout du chemin, pas un mot sur l’apprentissage, le renouvellement des CDD entretient la précarité alors qu’il faudrait un CDI à droit progressifs (…) Ces mesures seront-elles en capacité d’inverser la courbe? Nous en doutons fortement » (lors d’un point-presse)

– Didier Guillaume, président du groupe socialiste du Sénat : « Ce plan est un message aux petites entreprises: notre économie a besoin d’elles, de leurs investissements et de leurs initiatives pour des emplois non délocalisables. Droits et garanties pour les salariés, fluidité de notre économie, tels sont les deux axes pour transformer la croissance en confiance ». (communiqué)

– Vincent Capo-Canellas (UDI-UC), président de la Commission Macron du Sénat: « Les annonces du Premier ministre visent d’abord à réparer les oublis des lois Macron et Rebsamen. C’est l’aveu, au  vu des chiffres du chômage, de la nécessité de modifier en catastrophe ces textes alors qu’ils sont en cours d’examen au Parlement ». « Le Premier ministre doit composer avec sa majorité et se livre à un travail de couturière, une maille à l’endroit, une maille à l’envers », « on n’y gagne pas en lisibilité et ça n’est pas le choc attendu pour l’emploi »(communiqué).

– La sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, de la gauche du PS : « plafonnement indemnité de licenciements sans cause réelle sérieuse profitera d’abord aux grandes entreprises, une prime aux délocalisations » (tweet)

– Le député PS Patrice Prat (proche d’Arnaud Montebourg): « #ToutPourlEmployeur serait la bonne formule plutôt que celle de #ToutPourlEmploi voulue par le Gvt! » (tweet)