Avec Sarkozy, c’est la République qui prend l’eau
Carlos Da Silva, Olivier Faure, Juliette Méadel, Corinne Narassiguin, porte-parole du Parti socialiste
En comparant les migrants qui fuient la guerre chaque jour à une « grosse fuite d’eau », le plombier Sarkozy répond honteusement à la fuite de son électorat.
Depuis son retour, Nicolas Sarkozy écope et répartit l’eau recueillie entre le seau de Laurent Wauquiez, celui d’Eric Ciotti ou de Christian Estrosi. En distillant à sa manière les thèmes de l’islam, du droit du sang et des migrants, Nicolas Sarkozy mène une offensive nauséabonde qui porte le débat public sur le terrain de l’identité. La France qu’il propose est rabougrie, repliée sur elle-même et rappelle les sombres heures de son passé.
En imitant les one-man-shows de Jean-Marie Le Pen qui fut le premier à tenter de faire rire de la misère des autres, Nicolas Sarkozy révèle la faiblesse de ses convictions républicaines. Ainsi, après le droit du sol, c’est au droit d’asile qu’il entend s’attaquer.
La République, ce n’est pas une marque de plomberie ; c’est une histoire, des valeurs et des principes que les vrais Républicains ne soldent pas au premier FN venu.
Face à la crise identitaire qu’il voudrait faire exploser, le Parti socialiste doit plus que jamais être le Parti du progrès et du mouvement, le seul capable d’incarner notre destin commun.