Les « Oubliés de Buffalo » : j’assure nos compatriotes de mon soutien

Le Figaro, dans sa version écrite du Confidentiel du jeudi 28 janvier, m’accusait de ne pas avoir répondu aux citoyens français qui m’avaient contactée.
Je souhaite préciser que Le Figaro n’a pas pris la peine de me contacter afin de vérifier leurs informations. Ni même de consulter d’autres sources de presse, à qui j’ai expliqué le sens de mon action dans ce dossier.

Il est vrai que la fermeture du centre de traitement régional de Buffalo pour les demandeurs de la résidence permanente canadienne en mai 2012, a provoqué un embouteillage des demandes. Un retard a été pris par les administrations canadiennes dans le traitement des dossiers de demande de visa d’immigration au Canada.
Plus de 10 000 étrangers sont concernés, parmi lesquels 9 500 dossiers français, sans pouvoir compter les familles qui accompagnent le ou la requérant(e).

Ayant reçu de nombreuses demandes de la part de nos concitoyens qui se trouvent dans des situations précaires et incertaines, je suis entrée directement en contact avec plusieurs parlementaires fédéraux canadiens, notamment de la majorité du gouvernement Harper. Les parlementaires ont bien conscience de l’étendue du problème et sont en contact régulier avec les requérants.
En effet, seul un député ou un sénateur canadien est habilité à obtenir des informations sur l’état des dossiers des requérants. C’est pourquoi beaucoup des personnes concernées ont déjà contacté leur représentant canadien.
J’ai ainsi reçu confirmation de la redistribution des dossiers auprès de divers autres bureaux selon le type de visa.

Je suis également en contact régulier avec l’ambassade de France au Canada, basée à Ottawa. L’administration a ainsi été informée par les autorités canadiennes que tous les dossiers déposés avant septembre 2011 seraient traités avant le 28 février 2013. L’ensemble des autres demandes devraient pouvoir obtenir une réponse d’ici à l’été 2013.

L’Ambassadeur de France, Monsieur Philippe Zeller, a ainsi reçu Madame Nadine Cambefort, porte-parole des « Oubliés de Buffalo » pour un long entretien, durant lequel il a entendu les difficultés des ressortissants français.
Je m’entretiendrai moi-même ce jeudi 31 janvier par téléphone avec Madame Nadine Cambefort, porte-parole des « Oubliés de Buffalo ».

En tant que Députée des Français de l’Etranger, j’agis par la voix de diplomatie parlementaire. Ce sont bien par les organismes interparlementaires que je développe des relations spéciales avec les autorités canadiennes. Tout en étant attentive et disponible pour nos compatriotes, je me dois à un devoir de réserve vis-à-vis des affaires politiques, juridiques, administratives du Canada ou de tout autre pays. Comment réagirions-nous, en France, si les députés représentant les Algériens ou les Tunisiens de l’étranger venaient nous dicter notre politique d’immigration ? Aucun pays ne peut tolérer une ingérence dans ses affaires intérieures.

Je ne manquerai pas de vous tenir informés des informations supplémentaires que je pourrais recevoir.

Revue de presse:
L’article de France-Amérique
Mon interview au Petit Journal