Un agenda bien rempli à Montréal les 22 et 23 avril

Après avoir voté le 21 avril à New York lors du premier tour de l’élection présidentielle et observé les opérations dans un des centres de vote de New York en tant que déléguée de François Hollande, j’ai rejoint dans la matinée du 22 avril les amis du PS et d’EELV à Montréal pour participer au grand brunch électoral qu’ils ont organisé dans un restaurant du centre-ville. Plus de 300 personnes s’étaient réunies pour attendre ensemble l’annonce des estimations des  résultats pour la France. L’arrivée en tête de François Hollande a bien sûr causé une explosion de joie, malheureusement vite tempérée par le score élevé de Marine Le Pen.

Présente à cet événement avec mon suppléant Cyrille Giraud d’EELV, nous avons formellement appelé à la mobilisation de toute la gauche pour la victoire de François Hollande au 2e tour, notant au passage l’excellent score de la gauche au Canada en général et au Québec en particulier, et notamment ceux de François Hollande et d’Eva Joly, et souhaitant un score massif pour le candidat du changement le 5 mai à Montréal qui compose près de 30% du corps électoral de la circonscription d’Amerique du Nord.

Le lendemain je me suis rendue au Collège Stanilas où a lieu le vote pour la présidentielle. Je remercie le directeur Philippe Warin de m’avoir reçue. Nous avons pu ainsi discuter du déroulement du vote et des files d’attente observées, et des difficultés de l’organisation du vote pour les élections législatives au Consulat uniquement, étant donné la position du gouvernement fédéral canadien. Nous avons notamment évoqué les évolutions positives possibles dans l’hypothèse d’un changement de politique côté français après le 6 mai et j’ai rappelé que j’ai dénoncé à plusieurs reprises la manière dont cette question est traitée jusqu’à présent.

Par ailleurs, ayant déjà rencontré en novembre dernier M. Warin sur le campus de Québec, nous avons discuté des solutions nouvellement développées pour permettre la création de classes de 1ère et Terminale S à Québec, et des problèmes de locaux devenus insuffisants pour le campus de Montréal.